Open Ended
Il y a 2 ans jour pour jour je lançais ce blog...
Here's an open-ended threat, subject to interpretation
But I don't wanna fight just yet, I wanted to see what would happen
And maybe I don't know my place, still thinking like a child
Only trying to shake this shadow, squinting through a broken window
Know who deserves it, who got there first
Who lied about it and made things worse
See, it don't matter I've only begun to confuse you
It's what I do
Here's an open-ended threat to tip the balance we've been riding
With all this talk of honesty, I look and see who's really hiding
Know who deserves it, who got there first
Who lied about it and made things worse
See, it don't matter I've only begun to confuse you
It's what I do
You deserve it, you got there first
I didn't make it and that's still hurts
I could be floating or ready to explode
If I don't show, no one knows
Open Ended
Sebadoh - Harmacy - 1996
Tout "soon" est relatif effectivement... Je n'ai pas vu le temps passer depuis ce 13 juillet. Excusez-moi pour ce silence, mais il a fallu que je passe plusieurs étapes avant de pouvoir refaire un post içi. La plus dure fut de reprendre mon appareil qui me fixait d'un oeil éteint sur l'étagère.
L'envie n'était plus là, trop de soleil, trop de touristes, trop de couples dans les rues, alors je me suis réfugié dans un univers virtuel confortable, faisant abstraction de cette triste réalité...
Je dirais même que je me complaisait dans ce gothisme moderne, ne rien attendre , ne rien esperer, pour ne surtout plus être déçu...
Tout parait si sombre quand on ne veut voir que ça...
Breathing here, and the air is clear
Changes of which I could foresee
Violence caressing, impending distress
As my body lay sleeping, enternally bleeding, and...
Shallow despair, broken years years you cannot repair
Summonded here, and all must see the hypocrisy
Peed back the face, the sorry mind, a vacant space
Born deprived, the moods expired in reality
A fantasy, based on harmony
A victim released accordingly
Scatter the ashes, remains of life's passages,
Mocking and meaningless, toys of the empty, and...
Mighty and proud, reaching up to touch the shroud
Tangled here, and far beyond from atrocity
Frozen and cold, bleak the memories of old
Times capsize the born desires for technology
Joys of the Emptiness
Paradise Lost - Icon - 1993
Au final, je me suis retrouvé à écouter de la musique que j'écoutais quand j'avais 16 ans... Je ne regrette pas, ça ma permis de retrouver ma vieille amie Mellon Collie par exemple...
Mais Paris est trop forte pour se laisser ignorée de la sorte, et puis s'enfermer dans 9m2 alors qu'on habite à 2 pas des Champs Elysées, c'est quand même un peu absurde !
Ne me reste plus maintenant qu'a renouer avec mon terrain de jeu préféré...
L'important c'est pas le tunnel, c'est la sortie ^^
Avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
entre les mots, entre les lignes et sous le fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
avec le temps tout s'évanouit
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
avec le temps, va, tout va bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus
Leo Férré
Voilà, ce blog sort de la léthargie, je ne pense pas que ce soit reparti pour la photo du jour, j'ai envie d'autre chose et je ne sais pas encore quoi... C'est pour ça que c'est motivant, parcequ'il va me falloir réinventer les images, les textes, la musique... Donc de nouvelles choses très vite !
Un grand merci à tous ceux qui m'ont encouragé à reprendre, qu'ils soient réels ou virtuels...
(Mes excuses à Pampulilu pour le détournement gothique de son image ;) )
Et bon anniversaire petit blog !